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CITROËN CHW14 Currus (1969)

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> voir les Caractéristiques de ce véhicule

Le triomphe de la haute couture !

- Immatriculation actuelle : 3074 ZJ 49 (2006)
- Immatriculation précédente : 638 HW 41 (1969)
- N° de série : 5260223
- N° de transformation Currus : T18 091
- Longueur : 5,341 m
- Largeur : 2,040 m
- Moteur : Citroën 4 cylindres essence de 56 Ch.
- Poids total : 3,040 t
- Poids à vide : 1,960 t
- Capacité : 14 places assises adultes ou 24 enfants
- Produit à environ 400 exemplaires

- C'est à la Semaine internationale du Car de Nice en 1967, que Currus dévoile le CH 14 dont l'appellation signifie : Currus sur plate-forme HY, 14 places.
- Mû par un moteur Citroën 4 cylindres de 56 Ch, la particularité de ce minicar à caisse monocoque de 5,34 m de longueur pour une largeur de 2,07 m, réside dans la conception de son pavillon, moulé d'une seule pièce en stratifié sans aucune armature métallique, la rigidité étant obtenue par un jeu de nervures.
- Dans le processus de production, c'est une fois les sièges positionnés à l'intérieur du véhicule que le pavillon ( préalablement calorifugé par mousse de polyuréthane et garni de simili matelassé puis muni de ses accessoires : fils électriques, plafonniers) est fixé par collage sur les côtés de la carrosserie. Ce procédé est depuis lors, devenu courant dans la construction des autocars et des autobus. Pour l'anecdote, les optiques de phare du CH 14 sont celles de la Panhard 24 CT.
- Le CH 14 a connu un succès important comme minicar ou minibus de liaison : Citroën en a vendu près de 400 unités. Ses utilisateurs les plus importants ont été la RATP et Air France mais des applications autres que le transport de personnes lui ont été trouvées : fourgon tôlé, camping-car, bureau mobile pour banque ou service public, ambulance, car funéraire, véhicule publicitaire, etc...
- Les 18 exemplaires livrés à la RATP en 1972 pour une exploitation sur des lignes à trafic peu intense, sont munis d'une porte pliante à 2 vantaux entièrement vitrés, commandée électriquement; c'est à priori la même version qui équipait le véhicule de la RMTT.

Source : http://www.mes-annees-50.com

- Un constructeur auteur de la traction avant, plus tard de la 2cv et la DS, ne pouvait que faire preuve d’audace à la conception d’un fourgon. De fait, avec son plancher plat avec seuil de chargement très bas et une porte coulissante latérale, le Citroën TUB de 1939, est l’archétype du fourgon moderne. Dès 1942, les ingénieurs profitent de la coupure occasionnée par la guerre pour élaborer un nouveau modèle encore plus fonctionnel, spacieux et léger, le type H sorti en 1947.
- Champion dans sa catégorie, le type H fera le bonheur des artisans et commerçants, mais avec son museau taillé à la serpe et ses tôles ondulées façon Junkers 52, il est tout sauf beau, un handicap surle marché du mini car. Au début des années soixante, le carrossier Currus, partenaire privilégié de Citroën depuis 1935, transforme des fourgons H, les allonge, les réhausse, en fait des bétaillères, des ambulances et aussi des autocars à banquettes longitudinales, mais essentiellement pour l’armée. Currus est en même temps très en pointe dans l’usage de la résine polyester armée de fibre de verre, qui appliquée dans un seul moule en creux, permet de réaliser des pièces de grande dimension aux formes
complexes. Toutes les faces avant et arrière des carrosseries Currus sur châssis, sont ainsi réalisées.
- Peugeot présente au salon d’octobre 1965 son J7 à la silhouette très moderne, idéal comme ambulance ou autocar. Citroën ne peut se résoudre à être éclipsé et demande à Currus d’étudier un modèle séduisant qu’il lui promet d’intégrer à son catalogue. Compte tenu du poids total en charge de 3500 kg à ne pas dépasser, c’est un défi à relever pour le bureau d’études et le créateur maison, Albert Lemaître. Seul le groupe mécanique-poste de conduite est conservé, ainsi que l’essieu arrière positionné selon un empattement de 3158 mm (celui du H d’origine n’en fait que 2520) le tout fixé directement à la carcasse autoportante spécialement conçue. Trois moteurs sont proposés pour le H en 1967, un diesel Perkins XDP de 50 ch, un essence 4 cylindres 72 x 100 de 45 ch, enfin un essence 4 cylindres 78 x 100 de 48 ch. C’est ce dernier qui est retenu, mais au régime poussé de 3650 à 4100 t/mn, moyennant quoi le puissance atteint 56 ch, un réglage étendu par la suite au fourgon de base..

- La carrosserie Currus mesure 5341 mm de long pour 2040 de large, pour une capacité de 14 places adultes ou 24 enfants, d’où la désignation CH14 = car H 14 places. Les panneaux latéraux sont en tôle d’acier pour assurer la rigidité. Les faces avant, arrière et le pavillon sont en polyester armé. Grâce
aux nervures croisées sur le pavillon, celui-ci n’a pas besoin d’ossature et se fixe par collage sur les faces. Les différents gains de poids aboutissent à un véhicule affichant un poids à vide de seulement 2070 kg tout équipé, soit 100 kg de charge par place assise, bien plus que les 70 kg prévus par le code
de la route. Le CH14 fait sa première apparition à la semaine du car à Nice en mai 1967. Abondamment vitré, le pare-brise incliné, des optiques de coupé Panhard 24CT et surtout l’absence de museau, autant
d’éléments de séduction qui non seulement font totalement oublier le disgracieux H, mais lui valent de
remporter un prix d’honneur au concours de carrosserie. Parmi les premiers acquéreurs figure Air France pour assurer le transport des équipages. En 1972, la RATP désire appliquer le système de taxi collectif pour une clientèle ciblée entre le domaine de la Verboise à Garches et la station RER de la Défense avec
desserte de Saint-Cloud, Suresnes et Puteaux et ce pour un tarif unique fixé à 3,50 F. Les 18 CH14 commandés spécialement pour ce service comportent 12 places assises plus une à droite du machiniste et se distinguent par la porte latérale pliante. Numérotés par la RATP 101 à 112, ils sont mis en service à partir de mai 1972 et seront réformés en 1980. Le volume de production des CH14 atteint environ 400 unités. Currus a également reproduit la partie avant sous forme de cabine pour diverses applications publicitaires, bureau itinérant, ambulance…

Benoît GRUHIER


Bienvenue chez nous

Le modèle de la collection Autocars Anciens de France était le seul connu encore en état de circuler. Il date de fin 1969 d’où l’appellation "CHW14" (le W est introduit en octobre) et bénéficie d’une amélioration survenue en 1968, le freinage dosé suivant la charge. Nous ne connaissons pas son tout premier propriétaire, par contre, comme l’attestent les inscriptions sur les faces, il assurait dans les années 80 les navettes entre les résidences de retraités Touraine 1 situées sur les hauteurs de Montrichard dans le Loir et Cher et le centre ville. Son troisième propriétaire est un menuisier des alentours d'Angers, lequel démonte les sièges. Remisé durant des années après la mort du menuisier, il est récupéré par un amateur de véhicules Citroën qui le cède à l'association AUTOCARS ANCIENS DE FRANCE. Le transport de ce minicar d’Angers à Betschdorf par porteur spécial a été financièrement assuré par le « Patrimoine Citroën ». Véritable prouesse technique en matière de bilan charge utile / charge totale, il est représentatif du génie d’un carrossier absorbé dans les années 70 par Chardon, repris par Trouillet et devenu Vehixel.
Malheureusement, si un démarrage de restauration complète a été engagée sur le 1er site d'AAF à Betschdorf, le moteur qui nécessitait une révision a disparu de nos stocks... certainement lors du déménagement vers Wissembourg...


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